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À ceux et celles qui m’ont accompagnée sur le long chemin de la guérison…
Diane Dxxx
La poésie comme l’amour est un antidouleur naturel. L’étiquette sur le flacon dit :
« restaure l’émerveillement et l’innocence ».
Ferlinghetti
in Poésie – Art de l’insurrection.
Diane demeure constamment aux aguets des mots, de l’instant présent.
Les passages obligés n’ont qu’à s’éloigner d’elle, sinon elle les saisit et les fait basculer dans un manuscrit.
Malgré la douleur, Diane demeure femme…
préposé de jour —
même opérée une envie
de faire l’amour
Avec ses rimes et son humour, l’auteur divertit ses lecteurs puis, tout à coup, elle les surprend avec un brin de sensibilité particulière…
à travers la fente
des rideaux la lune voit
ma chaise roulante
En toute transparence, Incendie à l’ouest, c’est Diane Descôteaux…
Lise ROBERT
© 2023 Diane Descôteaux. Tous droits réservés.
Cécile Racine –
Ce qui m’a fascinée, dans Incendie à l’ouest, c’est cette capacité de l’auteure à transformer l’ordinaire voire le banal en poésie. Avec ses yeux de poète, elle a posé un regard neuf sur la personne malade qu’elle était alors en se distanciant d’elle afin d’y trouver matière à écrire les haïkus qui font l’objet de cet ouvrage. Voilà une preuve éclatante de sa créativité et la raison pour laquelle Incendie à l’ouest est mon livre préféré parmi ceux qu’elle a publiés et dont j’ai eu le plaisir de lire. Chapeau à la haïkiste!
Paule Mongeau –
Le corps et la souffrance accueillis dans l’envolée de la vie. Les poèmes, écrits dans le style japonais du haïku, présentent la chaleur vivifiante du corps, des pensées, des émotions et du sens dans toute leur intensité. Amusant parfois, suscitant la sympathie souvent, ces 68 pages rebondissantes fascinent dans leur vérité toute crue.
Véronique MOREL –
Voici mes coups de cœur à la lecture de vos haïkus dans « Incendie à l’ouest » :
(p. 9 haut)
pluie intermittente –
dans son jargon médical
mon rein droit malade
Je comprends que ce texte ait obtenu une mention [au Japon]. Sa force évocatrice est troublante de véracité!
(p.16 haut)
sa pensée est morte
entre les mains d’Alzheimer
au pas de sa porte
Un vol d’identité éprouvant, dramatique!
(p.19 bas)
bras déharnachés —
mes cannes anglaises lasses
d’avoir trop marché
Quel humour pour évoquer un handicap!
(p.21 bas)
robuste poupée
en apparence et pourtant
… désarticulée
Triste évocation de la perte d’autonomie.
(p.29 bas)
encor de l’espoir —
une déchirure bleue
au bas d’un ciel noir
Ce filet d’eau à l’horizon? J’ose y croire!
(p.51 haut)
à travers la fente
des rideaux la lune voit
ma chaise roulante
J’aime l’inversion des personnages!
L’infographie : les reflets du titre dans l’eau, le soleil couchant à l’horizon entre les haïkus, je trouve cela d’une magnifique beauté. Bravo!